Lomé a vécu vendredi un véritable ballet diplomatique au palais de la présidence. Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a reçu les lettres de créance de 14 nouveaux ambassadeurs, marquant ainsi une nouvelle étape dans le renforcement des relations entre le Togo et ses partenaires internationaux.
Les représentants de la Guinée, du Mali, du Gabon, du Rwanda, de la Côte d’Ivoire, de la Libye, de l’Algérie, de la Corée du Sud, du Japon et du Vatican ont officiellement pris fonction à Lomé, affirmant leur volonté d’approfondir les liens bilatéraux avec le pays. Ils ont été suivi par leurs homologues des missions diplomatiques de la Guinée, du Mali, du Gabon et du Rwanda.
Parmi les diplomates accrédités, Park Kyongsig, ambassadeur de la Corée du Sud, entend inscrire son mandat dans la continuité des efforts engagés par les deux nations depuis 1963. Son objectif ? Dynamiser la coopération économique, commerciale et technologique, avec un accent particulier sur les investissements, l’éducation et le développement durable.
Chez Faure Gnassingbé, le Vatican s’engage
Le Nonce Apostolique Ruben Ruiz, nouvel ambassadeur du Vatican, a tenu à transmettre au chef de l’État les salutations de Sa Sainteté le Pape. Il a souligné le partenariat historique entre le Saint-Siège et le Togo, notamment dans l’éducation, la santé, la cohésion sociale et la paix.
Du côté de l’Algérie, l’ambassadeur Mezoued Hocine s’est engagé à travailler au renforcement des relations économiques et éducatives entre les deux pays. Avec Faure Gnassingbé, il a exploré les moyens d’accélérer la formation professionnelle et les échanges commerciaux.
Dernier à présenter ses lettres de créance, l’ambassadeur du Japon, Gomakubo Junji, affiche une feuille de route ambitieuse. Sécurité, innovation, investissements, industrie, formation et sécurité alimentaire : autant de secteurs dans lesquels Tokyo entend jouer un rôle clé aux côtés du Togo.