Au Togo, l’électricité est devenue une denrée rare. Et alors que les activités économiques sont au ralenti, la population continue de payer les taxes municipales et fiscales. Pour le Mouvement Martin Luther King (MMLK), les autorités feraient mieux de suspendre ces taxes le temps que la situation se normalise.
L’absence d’électricité affecte gravement tous les secteurs d’activité. Les entreprises peinent à fonctionner, les commerces ferment plus tôt, et les ménages se retrouvent dans l’obscurité pendant de longues heures. Pour le Mouvement Martin Luther King dirigé par Pasteur Edoh Komi, cette crise énergétique est le résultat d’une gestion hasardeuse des ressources de l’État. Les responsables semblent désintéressés par la gestion des biens publics, créant un sentiment d’abandon chez les citoyens.
Un appel à l’action par le MMLK
La voix des sans voix s’interroge sur la capacité des populations à faire face à ces taxes dans un contexte aussi difficile. Les citoyens, déjà éprouvés par des coupures d’électricité incessantes, peinent à subvenir à leurs besoins essentiels. Les revenus sont en baisse, et les charges financières restent élevées. Cette situation impose une pression insoutenable sur les ménages.
Face à ces souffrances psychologiques, morales et économiques, le MMLK appelle le gouvernement à prendre des mesures immédiates. Suspendre le paiement des taxes municipales et fiscales est, selon le mouvement, une question de justice et de droit.
Cela permettrait aux populations de respirer un peu et de se concentrer sur la survie quotidienne en attendant une amélioration de la situation énergétique. Avec cet appel, le MMLK espère que le gouvernement entendra la détresse de la population et agira en conséquence pour alléger leur fardeau en cette période de crise énergétique.