Un événement inattendu fait la une du canton d’Agoè-Nyivé. Le 3 octobre 2025, les restes de feu Togbui Hermann Amégnikou Koudoagbo, ancien chef du quartier Nyivémé décédé il y a plus de trois décennies, ont été exhumés par deux de ses fils.
Selon les informations publiées par le journal Liberté dans son édition du 21 octobre 2025 (N°4045), cette initiative a bénéficié de l’assistance d’un féticheur venu de Djagblé. L’affaire suscite depuis de nombreuses interrogations dans la communauté locale.
Cette exhumation du chef constitue un « acte sacrilège ».
Pour Jean-Claude Koudoagbo, l’un des fils du défunt établi en France, cette exhumation constitue un « acte sacrilège ». Il a précisé que les auteurs présumés ont été arrêtés par la Brigade de Recherche et d’Investigation (BRI) de Lomé.
D’après les premiers éléments, les mis en cause auraient affirmé avoir agi avec l’approbation du chef canton d’Agoè-Nyivé, Togbui Kodjo Hélou Aristide Edmond SEDJRO IV. Ce dernier rejette catégoriquement ces accusations : « Je n’ai jamais autorisé un tel acte. C’est contraire à nos traditions et à la morale », a-t-il déclaré.
Quelques jours après l’exhumation, les restes de Togbui Koudoagbo ont été réinhumés dans la discrétion. Toutefois, les motivations exactes de cette opération demeurent pour l’instant inconnues, laissant planer un mystère autour de cette affaire qui choque la communauté d’Agoè-Nyivé.
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