Dans une déclaration rendue publique ce jeudi par des entités de l’opposition et de la société civile appellent à une manifestation.
C’est avec surprise qu’elles ont appris la suspension du processus électoral par un simple communiqué du président de la République alors qu’elles s’apprêtaient à entrer en campagne.
« Le motif invoqué est le délai sollicité par le bureau de l’Assemblée nationale pour engager de « larges consultations avec les parties prenantes de la vie Nationale », avant une nouvelle délibération de l’Assemblée nationale sur le changement de la Constitution. Les signataires condamnent vigoureusement cette manœuvre du régime qui cherche par tous les moyens à faire avaliser son coup de force constitutionnel », lit-on dans la déclaration signée par Jean-Pierre Fabre (ANC), Dodji Apevon (FDR), Prof Komi Wolou (PSR), Benjamin Amouzouvi (ADDI) et Rodrigue Ahego (FCTD).
Une manifestation contre la constitution
L’ANC, l’ADDI, les FDR, le PSR et le FCTD indiquent que le corps électoral ayant été convoqué par un décret et qu’ « il n’est pas possible de suspendre la campagne électorale et de reporter en conséquence les élections par un simple communiqué ».
« Les signataires rappellent qu’une Assemblée nationale, dont le mandat a expiré depuis des mois, n’est ni juridiquement habilitée à réécrire une nouvelle Constitution, ni procéder à des consultations en vue d’une nouvelle délibération », persistent ces 5 entités de l’opposition et de la société civile.