Quelques heures après l’adoption d’une nouvelle Constitution par les députés de l’Assemblée nationale, la Conférence des Évêques du Togo (CET) donne de la voix. Les prélats qui font part de leur grand étonnement, invitent Faure Gnassingbé à ne pas promulguer le texte.
« Interpellés par le projet de modification de la Constitution de la quatrième République de notre pays par l’Assemblée Nationale, nous, membres de la Conférence des Evêques du Togo (CET), réunis en visioconférence en ce jeudi 21 mars 2024, nous sommes penchés longuement sur le sujet et ses conséquences sur la vie sociopolitique de notre pays », indiquent les prélats.
Les évêques ont révélé avoir demandé une urgente audience auprès du Président de la République pour lui faire part de leurs questionnements et réserves.
Les réserves des prélats portent essentiellement sur 3 points. D’abord, les évêques s’interrogent sur l’opportunité ou non de faire cette modification.
« Il nous semble important d’expliquer au peuple, et pas seulement à ses Représentants à l’Assemblée Nationale, les raisons d’une telle modification », soulignent la CET avant de se demander: « Qu’apportera-t-elle de mieux à notre marche commune et à notre vie sociopolitique? »