Le Centre Médico-Social Ma Santé, installé à Agoè-Nyivé 2, vient de recevoir une ordonnance un peu particulière : 12 mois de suspension de la part de ses deux partenaires majeurs, la CNSS et l’INAM. Une sanction qui, ironie du sort, met la clinique elle-même sous perfusion administrative.
À l’origine de cette mise à l’arrêt, un contrôle effectué le 10 septembre dernier, suivi de l’audition du responsable, M. Blikine Daouda, le 19 août. Résultat des analyses : fraude confirmée dans la gestion de l’Assurance Maladie Universelle (AMU).
Dans une note conjointe, CNSS et INAM n’y sont pas allés par quatre chemins : « commission d’actes de fraude dûment établis » peut-on lire. Comme si la suspension ne suffisait pas, le CMS Ma Santé et son responsable devront aussi passer à la caisse et rembourser les sommes perçues indûment. De quoi donner des sueurs froides à n’importe quel comptable.