À Lomé comme sur plusieurs routes de l’intérieur, de nombreux dispositifs d’éclairage public sont régulièrement endommagés lors d’accidents de la circulation. Résultat : certains axes se retrouvent plongés dans l’obscurité, exposant les usagers à des risques accrus d’insécurité et d’accidents.
Pour y remédier, les autorités ont lancé ce mardi une vaste opération de réinstallation et de réparation des lampadaires endommagés. Des équipes techniques sont déjà à pied d’œuvre sur plusieurs grandes artères de la capitale, notamment le grand contournement de Lomé, le boulevard Jean-Paul II et la RN34 (Lomé–Vogan–Anfoin). L’objectif affiché est clair : rétablir rapidement l’éclairage public afin d’améliorer la sécurité routière et le confort des usagers.
Mais au-delà de la remise en état du réseau, le gouvernement entend aussi miser sur la prévention. Une campagne de sensibilisation sera renforcée pour rappeler aux conducteurs l’importance du respect du code de la route. Dans le même temps, des contrôles inopinés seront intensifiés pour sanctionner les comportements dangereux qui causent ces dégradations.
Par ailleurs, les autorités ont annoncé une mesure forte : toute personne responsable de la destruction d’un lampadaire ou de tout autre ouvrage public lors d’un accident devra assumer les frais de réparation. Cette responsabilité pourra être directe ou prise en charge par la compagnie d’assurance du contrevenant.
À travers cette initiative, le gouvernement veut non seulement restaurer la luminosité sur les grands axes, mais aussi instaurer une culture de responsabilité chez les usagers de la route.