Le parti politique ANC est en plein ébullition. Sept dirigeants de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition)) ont été exclus avec effet immédiat par le président, Jean-Pierre Fabre, pour indiscipline caractérisée.
Les cadres exclus sont :
- Robert Kossi Olympio,
- Kéna Dzidzoka,
- Zokévo Kokou Obakou,
- Alphonse Agbéko Aklade,
- Mouhalidina Alfa-Sika,
- Goutante Oudanou,
- Jean-Jacques Teko (ancien représentant de l’ANC à la Céni).
Les raisons de l’exclusion
Dans un communiqué, Jean-Pierre Fabre a dénoncé « l’indiscipline caractérisée » des intéressés, aggravée par des actions telles que :
Leur maintien dans les conseils régionaux, contre l’injonction du parti de ne pas y siéger, leurs déclarations publiques maladroites et tapageuses, jugées désordonnées et visant à justifier leurs agissements et la tentative de certains de se positionner pour les prochaines élections sénatoriales, en dépit de la ligne politique du parti.
« L’attitude des camarades mis en cause constitue une faute disciplinaire lourde », a déclaré M. Fabre.
Ces exclusions reflètent des tensions internes au sein de l’ANC, un parti qui peine à retrouver sa place dans le paysage politique.
Robert Olympio, l’un des exclus, avait anticipé cette décision dans une récente interview accordée à Republic of Togo. Il avait qualifié cette exclusion de « non-évènement », tout en critiquant ouvertement la stratégie du parti, qu’il estime inefficace depuis des années.
« Jean-Pierre Fabre et compagnie doivent revoir leur stratégie de lutte qui n’a donné aucun résultat depuis des années, » avait-il déclaré.
L’exclusion de ces sept cadres pose de nouvelles questions sur la gouvernance interne et la cohésion de l’ANC.