Togo : Expulsion des bars et les occupants de la plage du Golfe 1

À Lomé, la tension monte autour de l’occupation de la plage du Golfe 1. Après plusieurs tentatives infructueuses pour faire libérer les lieux, la mairie de Golfe 1 durcit le ton et accorde un dernier délai de deux semaines, jusqu’au 15 mars 2025, aux occupants avant de procéder à leur expulsion forcée.

Cette relance intervient après une première mise en demeure, envoyée le 7 novembre 2024, qui accordait aux concernés un délai initial jusqu’au 31 janvier 2025 pour évacuer la zone. Mais malgré cette échéance largement dépassée, aucune mesure concrète n’a été prise par les occupants pour quitter les lieux.

Dans un communiqué officiel, le maire Gbloekpo Koamy Gomado a réaffirmé la détermination des autorités locales :

« Passé ce délai, la mairie sera contrainte de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’expulsion forcée, afin de libérer la plage. »

Un projet de réaménagement de la plage du Golfe 1

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de réaménagement du littoral, qui vise à préserver les espaces publics, renforcer la sécurité environnementale et améliorer l’attractivité touristique de la capitale togolaise. Mais les occupants, majoritairement des petits commerçants, artisans et restaurateurs, dénoncent une absence d’alternative et s’inquiètent des conséquences économiques d’un tel déguerpissement.

Le cas de la plage du Golfe 1 n’est pas isolé. Ces dernières années, plusieurs opérations de déguerpissement ont été menées à Lomé, notamment sur les axes routiers et dans les zones marchandes informelles, provoquant régulièrement des tensions entre les autorités et les populations concernées.

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