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Décédé d’un cancer à l’hôpital de référence Dogta-Lafiè de Lomé, le départ de l’archevêque a laissé un vide indéniable au sein de l’Église et dans le cœur de beaucoup. Dans les jours qui ont suivi sa mort, les catholiques de tout le Togo se sont manifestés pour partager leurs bons souvenirs et leurs pensées sur le défunt évêque.
Cette disparition pousse la coalition d’opposition Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) à lancer un appel poignant à l’unité nationale et à l’introspection.
Dans une déclaration publiée après le décès de l’évêque le 4 août, le DMP a présenté cette perte comme un moment charnière pour la société togolaise pour réévaluer son chemin vers la réconciliation et la justice.
Décrivant la mort de l’évêque comme « un coup de tonnerre dans un ciel bleu », la dynamique a salué l’engagement indéfectible du chef religieux envers l’amour, la vérité et la justice. Le groupe a rappelé le rôle de l’évêque en tant que figure unificatrice qui a transcendé les clivages politiques et religieux, en insistant sur ses efforts pour apporter la paix à une nation souvent déchirée par des conflits politiques.
Pour la DMP, la mort de Mgr Barrigah-Benissan est un message
La déclaration de la DMP a particulièrement mis l’accent sur le travail de l’archevêque à la tête de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR) en 2012. « Les gros efforts du grand Prélat à la tête de la CVJR en 2012, pour enfin réconcilier les Togolais se sont heurtés à l’autisme et à l’entêtement de certains togolais qui n’ont d’autres buts que la conservation du pouvoir d’Etat contre toute logique humaine », a réagi la DMK.
Brigitte Adjamagbo-Johnson, une dirigeante éminente du DMP, a profité de ce moment pour appeler tous les citoyens togolais à s’engager à jouer leur rôle pour faire avancer le pays.
