Faure Gnassingbé se saisit de l’accident de circulation sur la Route Nationale n°1, ayant entrainé l’effondrement du tablier Est de la passerelle d’Agoe-Zongo.
Lundi, une communication conjointe du ministre des travaux publics et des infrastructures, du ministre transports routiers, aériens et ferroviaires, et du ministre de la sécurité et de la protection civile a été faite à ce sujet en conseil des ministres.
A l’issue, le chef de l’Etat a ordonné la mise en place d’une commission d’enquête.
Le bilan de l’effondrement du tablier Est de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo est de 8 morts, 3 blessés graves, ainsi que d’importants dégâts matériels.
Une commission d’enquête pour situer les responsabilités
Dans le souci de faire toute la lumière sur cet accident, Faure Gnassingbé a ordonné La mise en place d’une commission d’enquête. Celle-ci sera chargée d’examiner les circonstances précises du drame et de déterminer les responsabilités administratives et contractuelles liées à la construction de l’ouvrage.
Ensuite, elle assurera un suivi rigoureux de l’enquête ouverte par le Procureur de la République, pour situer les éventuelles responsabilités pénales et engager les suites judiciaires appropriées.
Le dirigeant de la société propriétaire de la semi-remorque impliquée a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête, en raison des conditions irrégulières du gabarit du véhicule transportant une citerne à gaz. Les responsables des entreprises chargées de la construction de la passerelle ont également été convoqués et entendus par la police judiciaire.
Une aide pour la famille des victimes
Le gouvernement a exprimé sa profonde compassion en s’inclinant devant la mémoire des victimes. Le chef de l’État, Faure Gnassingbé, a instruit les autorités pour que les familles endeuillées et les blessés bénéficient d’un accompagnement adéquat de la part de l’État.