Les tensions sont vives à la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) alors que les employés mécontents organisent une grève nationale. Le mercredi 20 mars 2024, une centaine de travailleurs sont descendus au siège de la compagnie à Lomé.
Le personnel de la compagnie a exprimé sa frustration au sujet des primes retenues. En particulier, ils sont révoltés à cause des primes de risque qui étaient dues annuellement.
Le catalyseur de ce conflit social est le non-paiement des primes. Le directeur général de la CEET, Débo-K’mba Barandao, a publié une note de service rappelant au personnel que l’attribution des primes dépend des indicateurs de performance de la société, tels que stipulés dans le contrat de performance révisé signé entre l’État et la CEET. Le Conseil d’administration est habilité à décider de ces primes.
Simultanément, M. Barandao a reconnu les défis posés par les perturbations récurrentes de la fourniture d’électricité aux abonnés. Des efforts ont été déployés pour rétablir une alimentation électrique ininterrompue, mais ces problèmes persistants ont eu un impact sur la collecte et la validation en temps voulu des données de performance pour la paie de mars 2024.
Le personnel de la CEET réclame ses gratifications
Malgré les explications de la direction, les employés restent mécontents. Leurs voix résonnent dans les couloirs, exigeant la transparence, une rémunération équitable et le respect des accords existants. Alors que le directeur général tentait d’apaiser les tensions, certains travailleurs ont exprimé leur colère.
M. Barandao a souligné son engagement en faveur du bien-être du personnel, citant le versement de la prime de l’année dernière en dépit des difficultés. « En tant que Directeur général, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour protéger le personnel. L’année dernière, malgré les difficultés, vous avez reçu une gratification. Ensuite, à la fin de l’année, tout le monde a pu bénéficier du 13e mois », a-t-il indiqué.