De nombreux jeunes Togolais tombent entre les mains de réseaux de trafic humain actifs en Afrique de l’Ouest. Actuellement, une dizaine d’entre eux sont retenus contre leur volonté par des groupes d’escrocs opérant au Burkina Faso, au Mali et en Côte d’Ivoire.
C’est le Mouvement Martin Luther King (MMLK), dirigé par Pasteur Edoh Komi, qui alerte sur la captivité de ces jeunes. Et l’organisation appelle les autorités à réagir de toute urgence.
En effet, les ramifications tentaculaires des réseaux de traite et d’escroquerie continuent de piéger les jeunesses vulnérables d’Afrique de l’Ouest. Selon le MMLK, la situation de plusieurs jeunes Togolais, sous couvert de promesses d’emploi ou de prospérité, se retrouvent piégés dans des conditions proches de la servitude dans des pays voisins.
Des otages enrôlés dans la spirale du trafic humain
Selon les informations recueillies par le MMLK auprès des familles concernées, ces jeunes ont été conduits hors du Togo – notamment vers le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire – par des individus se présentant comme représentants d’opportunités commerciales ou d’emploi. Souvent sous la bannière de réseaux pseudo-commerciaux tels que Qnet.
« Le mode opératoire est bien rodé », dénonce le mouvement. « Les recruteurs ciblent des jeunes en quête d’un avenir meilleur, les endoctrinent, puis les contraignent à jouer le rôle d’intermédiaires, piégeant à leur tour d’autres victimes. »
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