Au Togo, le sujet de la vie chère préoccupe plus d’un. Il était d’ailleurs au centre des débats au Cadre Permanent de Concertation (CPC) le jeudi dernier. Pour la circonstance, la ministre en charge du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani était en face des acteurs politiques. A la suite de ses explications, ses interlocuteurs ont appelé à la réduction de certains prix.
C’était le jeudi 19 septembre dernier au cabinet du Col Hodabalo Awate, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle. Mme Mivedor-Sambiani, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale a été écoutée sur le phénomène de la vie chère au Togo.
Depuis l’avènement de la pandémie à coronavirus, la vie est devenue plus chère au Togo. Les prix des denrées de première nécessité ont flambé dans les marchés dans un pays où le pouvoir d’achat est très insatisfaisant étant donné que les salaires sont généralement faibles.
Kayi Mivedor a été interrogée sur le sujet par les partis politiques qui prennent part au CPC. La ministre en charge du commerce a indiqué que le gouvernement a pris plusieurs mesures pour endiguer le phénomène.
Selon elle, des contrôles stricts ont été notamment instaurés sur les marchés, afin de réguler les prix des produits de consommation, limiter la spéculation, et prévenir les hausses abusives des prix qui impactent directement les ménages. Également, un numéro vert, le 8585, a été mis à la disposition des citoyens pour signaler toute anomalie. En outre, la subvention des engrais agricoles, qui réduit chaque année de moitié le coût pour les agriculteurs, a été renforcée, favorisant ainsi une production locale plus compétitive.
La ministre a aussi évoqué la subvention du secteur pétrolier, avec la régulation du prix du carburant à la pompe, en dépit des fluctuations sur le marché mondial.
Des acteurs politiques appellent à diminuer certains prix
CPC est créé pour discuter des questions d’actualité qui touchent l’épanouissement et le bien-être des Togolais. Les participants font des propositions pour faire bouger les lignes.
« Apprécions et valorisons ce qui est acquis, puis recherchons ensemble des pistes de solutions aux problèmes en suspens », a apprécié le Col Hodabalo Awaté après les explications de Mme Mivedor-Sambiani.