Nibombe Wake se tourne vers le public ghanéen pour plus de compassion. L’ancien gardien de but des Eperviers du Togo, rescapé de l’attaque de Cabinda, lance un appel aux Ghanéens de l’aider à rencontrer Sir Sam Jonah, président AshantiGold, club où il a eu à évoluer.
C’est un cri de détresse de Nibombe Wake qui affirme dans une vidéo la semaine dernière s’être déjà rendu à deux reprises au Ghana pour rencontrer Sir Sam Jonah vainement.
Sir Sam Jonah, président du club AshantiGold au Ghana est réputé être un homme au bon cœur. Président de Jonah Capital, actuel chancelier de l’Université de Cape Coast, l’homme d’affaires est ciblé par Nibombe Wake comme celui qui pourrait facilement lui apporter du baume au cœur.
« Je ne vais pas lui demander de l’argent, mais je suis sûr qu’il trouvera un moyen pour m’aider parce que c’est un homme compatissant. Je prie Dieu pour me faire voir Sir Sam Jonah. C’est un homme bon qui aime vraiment le football », a exprimé l’ancien international Togolais dans une vidéo de 2 minutes.
L’intervention de M. Wake, qui avait remporté le titre de champion du Ghana lorsqu’il était avec Obuasi Goldfield, a été relayée sur les réseaux sociaux par un ancien chargé de communications de la Fédération Ghanéenne de Football (GFA).
Nibombe Wake, une gloire du football togolais
Nibombe Wake se trouve dans un état très lamentable, à cause des blessures qu’il a subies, en janvier 2010, lorsqu’un bus transportant l’équipe nationale togolaise, ainsi que des autocars, ont été attaqués par des rebelles armés dans l’enclave angolaise de Cabinda en Angola, en pleine Coupe d’Afrique des Nations.
Ses multiples sorties ou interviews accordées aux médias le démontrent souvent. Récemment, au lendemain du match Togo-Soudan, il a fait une nouvelle sortie au cours de laquelle, il se plaignait d’être abandonné par les autorités sportives togolaises.
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L’ancien champion du Ghana dit qu’il a du mal à marcher depuis des années et que ses difficultés financières l’ont obligé à recours à des tradithérapeutes pour essayer de se soigner. Il dit qu’à ce jour, il y a encore des restes de balle dans son pied qui lui causent des problèmes.
« C’est la balle qui est entrée dans mon pied droit lors de la fusillade en Angola qui a vraiment affecté ma santé et a détruit ma vie. Depuis, je ne peux plus marcher même après m’être soigné. J’ai commencé à marcher en tenant une béquille. Je vis donc dans des conditions très déplorables après avoir servi mon pays », se lamentait l’ancien gardien de l’équipe nationale.